CPE: Chirac promulguerait la loi dès vendredi en cas de non-censure, selon des sources parlementaires
S'il obtient ce jeudi le feu vert du Conseil constitutionnel, Jacques Chirac pourrait annoncer dès vendredi qu'il promulgue la loi sur l'égalité des chances créant le CPE et décider l'ouverture d"'une sorte de Grenelle de l'emploi", selon des sources parlementaires interrogées par l'Associated Press. Une hypothèse rejetée par avance par le patron de la CFDT, François Chérèque.
"On pense que le Conseil constitutionnel se prononce ce soir entre 19h et 20h et que Chirac intervient demain pour dire qu'il promulgue et vraisemblablement qu'il ouvre une sorte de Grenelle de l'emploi" pour éventuellement améliorer ultérieurement la loi sur l'égalité des chances, a-t-on indiqué de source parlementaire dans la majorité.
De même source, on évoquait une autre hypothèse selon laquelle, après avoir annoncé la promulgation de la loi, le chef de l'Etat "nommerait un médiateur" pour calmer la grogne sociale.
Dans l'après-midi, une autre source au sein de la majorité faisait état d'une probable "non-censure" du Conseil constitutionnel et d'une promulgation de la loi sur l'égalité des chances "dans la foulée".
Un député UMP ne se disait en revanche "pas sûr" que Jacques Chirac promulguerait dès vendredi. Le président "devrait s'exprimer demain et la promulgation sera rapide, certainement avant lundi", indiquait-il.
Quant à l'idée d'un Grenelle social, "l'idée tient la corde", "elle était déjà proposée par Matignon la semaine dernière, donc ce n'est pas une idée complètement neuve", précisait la même source, pour qui il n'est en revanche "pas certain" que ce Grenelle social soit piloté par le ministre de l'Emploi Jean-Louis Borloo.
"Je pense que Chirac va promulguer", a par ailleurs indiqué à l'AP une source proche du gouvernement, sans plus de précisions.
Interrogé sur cette hypothèse d'un "Grenelle social" après une promulgation de la loi, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a exclu de participer à un dialogue social alors que le CPE serait déjà entré en vigueur. "Si la proposition du président de la République est de dire: 'je passe en force, donc je promulgue la loi et après je dialogue et j'ouvre une négociation avec les partenaires sociaux', c'est ce qu'on refuse depuis un mois", a déclaré M. Chérèque, invité de France-Info. "On ne peut pas accepter cette démarche-là: ça voudrait dire accepter le CPE, donc bien évidemment j'espère qu'on ne sera pas dans cette démarche-là." AP
"On pense que le Conseil constitutionnel se prononce ce soir entre 19h et 20h et que Chirac intervient demain pour dire qu'il promulgue et vraisemblablement qu'il ouvre une sorte de Grenelle de l'emploi" pour éventuellement améliorer ultérieurement la loi sur l'égalité des chances, a-t-on indiqué de source parlementaire dans la majorité.
De même source, on évoquait une autre hypothèse selon laquelle, après avoir annoncé la promulgation de la loi, le chef de l'Etat "nommerait un médiateur" pour calmer la grogne sociale.
Dans l'après-midi, une autre source au sein de la majorité faisait état d'une probable "non-censure" du Conseil constitutionnel et d'une promulgation de la loi sur l'égalité des chances "dans la foulée".
Un député UMP ne se disait en revanche "pas sûr" que Jacques Chirac promulguerait dès vendredi. Le président "devrait s'exprimer demain et la promulgation sera rapide, certainement avant lundi", indiquait-il.
Quant à l'idée d'un Grenelle social, "l'idée tient la corde", "elle était déjà proposée par Matignon la semaine dernière, donc ce n'est pas une idée complètement neuve", précisait la même source, pour qui il n'est en revanche "pas certain" que ce Grenelle social soit piloté par le ministre de l'Emploi Jean-Louis Borloo.
"Je pense que Chirac va promulguer", a par ailleurs indiqué à l'AP une source proche du gouvernement, sans plus de précisions.
Interrogé sur cette hypothèse d'un "Grenelle social" après une promulgation de la loi, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a exclu de participer à un dialogue social alors que le CPE serait déjà entré en vigueur. "Si la proposition du président de la République est de dire: 'je passe en force, donc je promulgue la loi et après je dialogue et j'ouvre une négociation avec les partenaires sociaux', c'est ce qu'on refuse depuis un mois", a déclaré M. Chérèque, invité de France-Info. "On ne peut pas accepter cette démarche-là: ça voudrait dire accepter le CPE, donc bien évidemment j'espère qu'on ne sera pas dans cette démarche-là." AP