Liban: la classe politique fait bloc derrière l'exécutif français
De droite comme de gauche, tous les partis représentés au Parlement soutenaient mardi l'action diplomatique et humanitaire menée par la France au Liban, à l'issue d'une réunion autour du Premier ministre Dominique de Villepin.
Comme l'avait souhaité le président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré, le chef du gouvernement a reçu les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, les dirigeants de partis et responsables de groupes parlementaires et les présidents des commissions des Affaires étrangères et de la Défense pour les informer sur la crise entre Israël et le Liban, qui entre dans sa troisième semaine. Etaient également présents les ministres Nicolas Sarkozy (Intérieur), Michèle Alliot-Marie (Défense), Philippe Douste-Blazy (Affaires étrangères) et Xavier Bertrand (Santé).
Dominique de Villepin s'est ensuite félicité du "très large consensus qui s'est exprimé au cours de notre réunion".
En déplacement à Evreux (Eure) quelques heures plus tôt, il avait affirmé que la France entendait annoncer mercredi lors de la conférence internationale qui se tiendra à Rome une "aide exceptionnelle supplémentaire" en faveur des "populations libanaises qui souffrent", sans la préciser.
L'Union européenne doit aussi y proposer un cessez-le-feu au Liban, suivi du déploiement d'une force multinationale. Cette force multinationale serait composée de militaires français, allemands et espagnols, avec l'appoint de soldats en provenance de Turquie, des Pays-Bas, du Canada et de pays arabes comme l'Egypte et l'Arabie saoudite.
Interrogé à Matignon sur le nombre de soldats français qui pourraient participer à cette force, Dominique de Villepin a estimé qu'il était encore trop tôt pour évoquer son "format". "Le travail d'évaluation du nombre de personnes qui pourraient participer à cette force dépend éminemment des missions qui (lui) seraient confiées". Toutefois, elle devra aux yeux de Paris être "placée sous mandat des Nations unies".
"Il faut faire les choses dans l'ordre: le cessez-le-feu, les conditions politiques d'un accord et puis cette force internationale qui aura pour but de faire respecter la sécurité dans la région", a-t-il ajouté.
Concernant les évacuations de ressortissants français du Liban, "4.500 Français ont pu d'ores et déjà être évacués" et "2.500 le seront dès ce soir", a-t-il précisé.
La position de la diplomatie française était largement approuvée mardi par les représentants politiques présents à Matignon. "Il m'a semblé qu'il y avait un consensus général pour se féliciter de la réaction française", s'est félicité M. Debré.
"La réunion s'est passée dans un climat de responsabilité", a confirmé le Premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande. "Autant sur les questions de politique intérieure, sur les politiques économiques et sociales nous avons nos divergences (...), autant sur des événements de cette gravité, c'est normal que nous soyons unis".
"Il n'y a pas de raison de faire de polémique sur ce sujet", avait également estimé le président de l'UDF François Bayrou en arrivant à Matignon, en jugeant "la position de la France aussi équilibrée que possible". Paris a "choisi une ligne judicieuse qu'on ne peut pas mettre en cause", a-t-il ajouté à l'issue de la réunion. Seule "réserve": il a regretté "la triste absence d'une voix européenne".
"On se retrouve sur cette position" défendue par les autorités françaises, a confirmé la secrétaire nationale du Parti communiste Marie-George Buffet. Elle a toutefois expliqué avoir soulevé pendant la réunion "le problème de la Palestine, parce qu'on ne pourra pas avoir de solution (...) si on ne prend pas en compte dans cette discussion politique après le cessez-le-feu la question de l'Etat palestinien".
Comme l'avait souhaité le président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré, le chef du gouvernement a reçu les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, les dirigeants de partis et responsables de groupes parlementaires et les présidents des commissions des Affaires étrangères et de la Défense pour les informer sur la crise entre Israël et le Liban, qui entre dans sa troisième semaine. Etaient également présents les ministres Nicolas Sarkozy (Intérieur), Michèle Alliot-Marie (Défense), Philippe Douste-Blazy (Affaires étrangères) et Xavier Bertrand (Santé).
Dominique de Villepin s'est ensuite félicité du "très large consensus qui s'est exprimé au cours de notre réunion".
En déplacement à Evreux (Eure) quelques heures plus tôt, il avait affirmé que la France entendait annoncer mercredi lors de la conférence internationale qui se tiendra à Rome une "aide exceptionnelle supplémentaire" en faveur des "populations libanaises qui souffrent", sans la préciser.
L'Union européenne doit aussi y proposer un cessez-le-feu au Liban, suivi du déploiement d'une force multinationale. Cette force multinationale serait composée de militaires français, allemands et espagnols, avec l'appoint de soldats en provenance de Turquie, des Pays-Bas, du Canada et de pays arabes comme l'Egypte et l'Arabie saoudite.
Interrogé à Matignon sur le nombre de soldats français qui pourraient participer à cette force, Dominique de Villepin a estimé qu'il était encore trop tôt pour évoquer son "format". "Le travail d'évaluation du nombre de personnes qui pourraient participer à cette force dépend éminemment des missions qui (lui) seraient confiées". Toutefois, elle devra aux yeux de Paris être "placée sous mandat des Nations unies".
"Il faut faire les choses dans l'ordre: le cessez-le-feu, les conditions politiques d'un accord et puis cette force internationale qui aura pour but de faire respecter la sécurité dans la région", a-t-il ajouté.
Concernant les évacuations de ressortissants français du Liban, "4.500 Français ont pu d'ores et déjà être évacués" et "2.500 le seront dès ce soir", a-t-il précisé.
La position de la diplomatie française était largement approuvée mardi par les représentants politiques présents à Matignon. "Il m'a semblé qu'il y avait un consensus général pour se féliciter de la réaction française", s'est félicité M. Debré.
"La réunion s'est passée dans un climat de responsabilité", a confirmé le Premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande. "Autant sur les questions de politique intérieure, sur les politiques économiques et sociales nous avons nos divergences (...), autant sur des événements de cette gravité, c'est normal que nous soyons unis".
"Il n'y a pas de raison de faire de polémique sur ce sujet", avait également estimé le président de l'UDF François Bayrou en arrivant à Matignon, en jugeant "la position de la France aussi équilibrée que possible". Paris a "choisi une ligne judicieuse qu'on ne peut pas mettre en cause", a-t-il ajouté à l'issue de la réunion. Seule "réserve": il a regretté "la triste absence d'une voix européenne".
"On se retrouve sur cette position" défendue par les autorités françaises, a confirmé la secrétaire nationale du Parti communiste Marie-George Buffet. Elle a toutefois expliqué avoir soulevé pendant la réunion "le problème de la Palestine, parce qu'on ne pourra pas avoir de solution (...) si on ne prend pas en compte dans cette discussion politique après le cessez-le-feu la question de l'Etat palestinien".